L’échauffement et les étirements vont éviter la « déchirure » (qui est irréversible). Si la lésion est faite, l’arrêt du sport entraîne la disparition de cette douleur. Mais elle réapparaîtra à la reprise de l’effort, la lésion anatomique ne pouvant être corrigée que chirurgicalement. En effet, la pratique de rééducation abdominale ferait perdurer le phénomène en tirant sur l’orifice inguinal.
La prévention de ces douleurs inguinales, à type de pubalgie pariéto-abdominale, consiste en un entretien de la musculature abdominale : c’est-à-dire par la pratique d’une alternance de streeching et de musculation. A ce sujet, il est à noter que les mouvements les plus souvent pratiqués ne sont pas toujours les meilleurs et ne correspondent pas au principe, qui veut que le travail musculaire doit se faire en rapprochant les insertions, en faisant intervenir les muscles oblique, transverse et droit de l’abdomen, en course courte.
On peut dissocier deux types de mouvements :
Pour les abdominaux hauts : Les mouvements doivent se faire cuisses et jambes fléchies, lombaires au sol, mains derrière la tête en décollant les épaules et les omoplates pour que les coudes rejoignent les genoux.
- soit les deux coudes entre les deux genoux,
- soit le coude touche le genou contro-latéral et alternativement.
Pour les abdominaux bas : Ils ne doivent pas se faire les membres inférieurs en dessous d’un angle de 60°. Il faudrait éliminer les mouvements à type de ciseaux, de figures, qui passent à ras du sol et qui décollent les lombaires et tirent sur les insertions pubiennes. Les mouvements doivent se faire lombaires au sol, cuisses fléchies. C’est en contractant les abdominaux que l’on ramène le bassin vers le haut et les genoux vers les épaules, soit les deux genoux en même temps, soit alternativement.
Les 7 tests « Profil à risque » de pubalgie
Les 7 tests permettent de définir la condition de mobilité globale. L’objectif est de 5 points pour un test réussi.